Mardi, 6 avril 2021
Oublier...
Sous le chaleureux soleil méridional Il fait bon trouver, parfois, un coin d'ombre. Ne rien faire, si ce n'est écouter les cigales, Balayer ses soucis et tout ce qui encombre. Rêver nonchalamment, laisser courir le monde, Changer à son goût la fin d'un film triste, Nager dans la joie durant quelques secondes. Ouvrir un livre, un roman futuriste Sans violence ni nature moribonde, Oublier, oui... OUBLIER...Mais pas trop longtemps... J.Laval 03.04.2021 Ribaute les Tavernes
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Lundi, 26 octobre 2020
Ton départ n'est pas un adieu.
Tu es toujours près de moi, plus encore que ces derniers temps Lorsque la maladie t'avais écarté de notre chemin ensoleillé Quand tu sombrais parfois dans d'affreux sables mouvants Dans un enfer qui s'ouvrait de plus en plus sous nos pieds Je te vois maintenant dans chaque fleur, chaque brin d'herbe Tu es le vent qui secoue mes rideaux ou le rayon de soleil Le soir je te vois dans les étoiles et dans le ciel superbe Tu es la goutte d'eau au creux de la feuille, le vol de l'abeille Je te sens près de moi à chaque instant, prêt à me protéger Je sais déjà que tu seras dans le premier flocon de neige, Dans les couleurs de l'arc-en-ciel, dans la fleur de l'amandier Tu m'éviteras les faux pas et tu m'écarteras de tous les pièges. Tu es toujours près de moi et je t'aime toujours mon AMOUR !
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Mardi, 18 avril 2017

dessin effectué directement avec la souris dans photofiltre par J.Laval
La mer
À la crête des vagues, là où
surfent mes rêves,
Un troupeau de chevaux camarguais nacrés
et pâles,
Galopent vers l'horizon où le soleil
se lève,
Emportant avec eux, mon cœur, dans ce
matin hiémal.
L'astre de cuivre rouge déverse sur
l'écume
Des flots de lasure dorée, durant
quelques instants
Ce spectacle divin fait fuir en moi
cette amertume
Qui m'avait poussée ce matin à
m'assoir sur ce banc.
Je me sens à l'instant en véritable
osmose
Avec le ciel et l'eau, la lumière et
les nuages,
Et la mouette rieuse et le grand
flamant rose.
Oubliant les récifs où j'avais fait
naufrage.
Mon esprit allégé, je quitte le banc
de pierre
C'est d'un cœur plus joyeux que je
reviens à mon logis,
Non sans jeter encore un long regard
vers la mer,
Source de tant de peines, mais tant
source de VIE
23.04.2012 Janine Laval
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Vendredi, 30 mars 2012
Ce texte écrit en 2008 est toujours, hélas, d'actualité:
Toujours aussi torturée par les
nouvelles des guerres, des crimes, de la violence sous toutes ses
formes, qu'elle s'étale impudiquement au grand jour ou reste
silencieuse et larvée, mais non moins dramatique, j'ai écrit ce
matin ces quelques lignes:
GOMORRHE
Entendez-vous dans
l'ombre
La rumeur apportée par
le vent:
Les cris des enfants
affamés,
Les sanglots des veuves
éplorées,
Les plaintes des
agonisants
Ensevelis sous les
décombres.
Discernez-vous dans ces
nuages noirs,
Au sein de ces violents
orages,
La fumée des villes
incendiées.
Voyez vous ces corps
torturés
Par la fureur des
hommes et la rage,
La peur au ventre de
l'aube au soir.
Au milieu des ruines de
Gomorrhe,
Des zombies et des
statues de sel:
Hologrammes des enfants
égorgés,
Offrandes inutiles à
des dieux de papier,
Sacrifiés sur de
sombres autels,
Voués à la souffrance
et à la mort
Mais que se taisent
enfin les canons,
Que sèchent les larmes
des mères.
Reviennent les colombes
roucouler,
Les rossignols et les
pinsons chanter
Dans les jardins de mon
père,
Quand les lilas y
refleuriront.
12.09.2008
J.L.
Jeudi, 9 février 2012
Délocalisation, (pour les "Moulinex" "Lejaby" et Compagnie...)
Durant
des années, la sonnerie du réveil
Et
la route, à pied, en bus ou en train,
A
bicyclette ou en auto, sous la pluie ou le soleil.
Les
mêmes gestes, de la pointeuse du matin
A
celle de la sortie, sur le même appareil.
User
sa vie pour assurer celle des siens,
Avec
pour horizon le seul jour de la paye.
On
se croyait forgé pour un autre destin,
Mais
nos préférences n'ont pas trouvé d'oreilles
Pour
nous laisser partir sur un autre chemin.
Alors
nos mains cherchent, jusque dans le sommeil,
A
se préparer de plus beaux lendemains.
Soudain,
pour des raisons pseudo-économiques
On
nous apprend que notre usine va fermer.
On
ne se soucie pas plus que de l'as de pique
De
ceux et celles sans qui rien n'aurait fonctionné.
Quelques
cadres endimanchés nous expliquent
Que
nous coutions trop cher, par ce que trop payés.
La-bas,
des gens dociles et pourtant dynamiques,
Fabriqueront
autant, dans un moindre délai,
Ce
que, durant trente ans, nos mains prolifiques
Ont
façonné : l'objet de notre renommée !
Ils
sont restés sourds à nos vives suppliques
Faisant
de notre avenir un horizon bouché.
Samedi, 4 décembre 2010
Je fais remonter mon poème, puisqu'il est toujours d'actualité !!!!
On n'interdit pas encore aux hirondelles,De revenir chez nous, au début du printemps.On laisse, sur nos fleurs, butiner les abeilles,Et les feuilles s'envolent où les mènent les vents.
Alors, pourquoi refuse-t-on l'entrée de nos villages,A ces migrateurs humains au visage cuivré ?Tziganes ou Roms, enfin, qu'on dit "gens du voyage"Cherchant pour un instant la branche où se poser.
France, terre d'accueil, arrête de rêver !Tu trahis tes ancêtres, chaque jour un peu plus,Laissant refouler des êtres éprouvés,Brisant leurs campements, sous les yeux d'enfants nus.
A tous les oppressés, mes amis et mes frères,J'ai honte quelquefois d'être du genre humain.Je ne suis de nulle part, mais je suis de la TERREJe veux ouvrir mon cœur pour en faire votre écrin.
Janine Laval 19.10.2010
Toute
la misère du monde n'est pas la faute de ces gens, ce ne sont pas eux
qui décident des guerres et des génocides, des catastrophes naturelles,
tremblements de terre, coulées de boues, sécheresse, famine,
inondations, épidémies diverses, volcans et tsunamis... Nous
serviraient-ils de boucs émissaires dans le sens premier du terme ?
Avant leur arrivée, n'y avait-il en France, ni crimes, ni vols, ni
viols, tous les français étaient-ils donc riches, heureux, sans problème
?................................................
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Lundi, 22 février 2010
CERTES...
Certes,
l'impatience dans la douleur,
La
colère dans la souffrance,
Mais
l'indifférence dans le malheur
Et
la bêtise et la violence.
Certes,
l'ignorance et la misère,
Le
mépris de l'enfance.
Et
l'injustice de la guerre,
Mais
le sourire de l'innocence.
Certes,
les drogues et l'alcoolisme
Et
tous ces morts au long des routes
Puis
la terreur du fanatisme,
Mais,...
un ami qui vous écoute...
Certes,
les paradis fiscaux et les dollars
Les
parachutes plus que dorés
Les
sans-logis et les clochards
Et
les enfants désemparés...
Mais
quelques uns qui donnent tout
Plus
l'amitié, plus l'amour et la Vie
Rayon
d'espoir au fond du trou
Brûle
la haine, gomme la jalousie.
---
Janine
Laval 22 février 2010
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Mercredi, 17 février 2010
J'avais oublié de le poster au moment du séisme à Haïti, il n'est pas trop tard, c'est toujours d'actualité tant qu'il restera de pauvres gens qui n'ont qu'une bâche pour se couvrir, alors que je crois qu'on va commencer par s'occuper de reconstruire le Palais présidentiel...
SÉISME
Petits
corps frêles aux yeux grands ouverts. Sur
leurs visages, de l'étonnement sous la poussière. Parmi
ces formes allongées, à même les gravats, Qui
est vivant, qui est mort ? On ne sait pas.
En
une seule longue, longue minute d'enfer: Les
cris, la fuite, la douleur, la peur et la misère. Sous
les planchers et les plafonds crevés Passent
des bras et des pieds écrasés...
On
cherche vainement un père, une mère Là
où se dressait une maison naguère. Un
silence de mort rôde sur les décombres, Plus
aucune trace de vie dans la pénombre.
Ils
étaient pauvres, les voici miséreux Ils
chantaient, les voici silencieux. Aidons-les,
mais de quelle manière ? Il
ne suffit pas de faire quelques prières.
Et
pendant ce temps, d'autres font la guerre Tuant
des enfants, même aux bras de leur mère Larguant
des bombes au dessus des nuages Ignorant
ainsi l'étendue de leur carnage !
Janine
Laval 19,01,2010
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Dimanche, 10 janvier 2010
Il n'est pas récent, mais je viens de "retomber" dessus par hasard en cherchant un autre poème et j'ai eu envie de le remettre ici:I
Continuer à lire "C'était comment....avant ?"
Samedi, 17 octobre 2009
Encore un poème inspiré par un de mes cauchemars récents.
CAUCHEMAR
Cohortes
grimaçantes de babouins en colère
M'acculent
aux abysses. Je tente de crier,
Mais
aucun son ne sort de ma bouche « cratère »,
Ce
volcan éteint. Mes cris se sont solidifiés.
Mon
pied trébuche et je m'envole
Dans
ce ciel renversé, puits sans fond.
Au
bord de la falaise, le troupeau se désole
De
me voir ainsi quitter son horizon,
Girouette
ballotée aux caprices d'Éole
J'ignore
d'où je viens et ne sais où je fuis
Je
vois un océan couvert de lucioles,
Ce
sont mille étoiles trouant le ciel bleu nuit.
Je
cherche à m'évader de ce rêve angoissant.
Je
voudrais m'éveiller, m'arrêter quelque part.
Toucher
terre enfin, poser mes bagages pesants.
Arriver
dans un port, découvrir une gare.
J'entends
le tocsin s'égrener au lointain
Je
sors d'un vertigineux brouillard
J'ouvre
les yeux dans le noir et soudain
Je
comprends que j'ai rêvé. Cauchemar!
Continuer à lire "CAUCHEMAR"
Jeudi, 8 janvier 2009
je l'avais écrit en 1997, mis sur le blog en 2005, je le fais "remonter" toujours d'actualité!:
Je précise que je l'avais à l'époque appelé ainsi ZAÏRE, mais il est possible de le situer, hélas dans de nombreux lieux du monde!
Je les ai vus dans ma lucarne,
Harassés, fourbus, leurs grands yeux égarés.
Courbés sous les coups des soldats qui s’acharnent
A vouloir les priver simplement d’exister.
Pour seul plateau repas, une boite en fer blanc.
De file indienne en heures d’attente,
Ils obtiennent un peu de riz collant
Qui leur rendra ainsi la mort un peu plus lente.
Ma tranche de rumsteck refroidit dans l’assiette,
Je ne finirai pas mes frites aujourd’hui.
Demain tout ira mieux, peut-être,
J’éteindrai la télé, j’aurai plus d’appétit.
Janine Laval
Avril 1997 
j'ai pris une photo dans un diaporama qu'on a eu la gentillesse de me faire partager, je crois que le diaporama était de médecins du monde, j'espère avoir le droit de mettre mon poème dessus, car je trouvais qu'il collait assez à la dite photo, si ce n'est pas licite, qu'on me le dise et je retirerai l'image:

Continuer à lire "ZAÏRE"
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Commentaires
dim., 02.04.2023 16:14
Bonjour
Auriez-vous la couverture de
ce livre ?
Mm erci
Solange about Encore des visions dans des plaques rouillées!!!
ven., 30.11.2012 17:56
ils sont nés par hasard
sur un bout de métal oublié
visages blafards
orbites vides regards hagards
la rouille s'est [...]
Solange about Des cartes à découper et en relief
ven., 30.11.2012 17:50
Une autre passion à ton actif
! que de patience ! Bisous.
Janine about nos visiteuses du petit déjeuner
mar., 20.11.2012 13:36
Ce commentaire était resté en
"souffrance" et je ne l'avais
pas vu. Je viens juste de le
lire et par hasard. Très jolie
[...]
Janine about Haïku orage imminent
jeu., 08.11.2012 17:14
Ça m'épate que tu n'aimes pas
les Haïkus, c'est en général
très joli et très poétique.
Moi j'adore ça, j'en ai écrit
des [...]
Solange about nos visiteuses du petit déjeuner
ven., 02.11.2012 23:13
et de plus en plus nombreuses
... par chez moi en tout cas.
Hier j'ai été aussi très émue.
Je me permets de raconter
[...]
Solange about Haïku orage imminent
ven., 02.11.2012 23:09
J'aime autant le tableau que
les vers qui l'accompagnent.
Ce ne sont pas tout à fait des
haïkus (que je n'aime pas du
[...]
Solange about un petit montage en dentelle !
ven., 26.10.2012 16:43
Petite balle de golf
endimanchée
sur dentelle déposée ...
Tu es dans ta période "boules"
Janine ?
[...]
geneviève Unbichon about nos petits visiteurs arrivent tous les midis...
mer., 10.10.2012 21:43
Joli bain de moineaux dans ce
jardin paradisiaque, Ninja a
toujours cet oeil qui saisit
l'instant ! A bientôt !
Janine about nos petits visiteurs arrivent tous les midis...
mar., 09.10.2012 14:49
Merci Francine ! (je connais
plusieurs Francine, est-ce
l'amie de Solange ?)
Francine about nos petits visiteurs arrivent tous les midis...
mar., 09.10.2012 11:07
Bonjour Janine,
Je passe par là par hasard et
c'est toujours un plaisir.
Francine
claude davy about Rosier grimpant sans épine BANKSIAE, dit "bancillon"
ven., 24.08.2012 09:14
bonjour
où trouver cette merveille?
Janine about
mer., 15.08.2012 17:29
Oui, je fais tout mon possible
pour refaire surface, mais il
y a encore de grosses
vagues...
Fred about
mer., 15.08.2012 16:45
En voilà une bonne nouvelle
(et je parle pas de la
météo!).
gros bisous
biron about Le "crassier" d'Alès (terril selon les régions)
mar., 07.08.2012 15:31
Bonjour,
J'ai aimé vos articles.
Ce n'est pas pour un
commentaire, mais juste pour
savoir comment y aller a
partir du [...]